J’ai regardé Arnaud Montebourg au journal de France 2 dimanche soir sur les fermetures d’usines, pertes d’emplois, ...
C’est vrai qu’il est parfois un peu agaçant avec son aire de gendre idéal et ses péroraisons avocalistiques, mais en l’occurrence je l’ai trouvé plutôt « crâne » faisant face aux critiques des travailleurs de Fleurange, de Doux, de PSA, ...
Son job est le plus exposé du gouvernement : il n’a guère que les problèmes, et les plus graves. Et il se bat pour expliquer que la désindustrialisation n’est pas une fatalité, que la France dispose d’atouts importants : infrastructures de qualité, main d’œuvre formée, compétitivité élevée, intégration au marché européen, ...
Mais on sentait bien que les travailleurs touchés l’écoutaient avec un certain pessimisme parce qu’ils comprennent que les solutions évoquées par le ministre (création de la Banque Publique d’Investissement, obligation de rechercher un repreneur en cas de cessation d’activités, ...) sont à long terme alors que leur licenciement lui est à 1, 2 ou 3 mois.
Mais la voie que trace Montebourg est juste. Nous devons l’aider.