Pardonnez cette vulgarité, mais quand on voit le journal « Les Échos » titrer : « davantage d’économies sont nécessaires » et qu’en même temps, la Commission prévoit que la croissance de la France sera de 1% l’an prochain, de 1,2% pour la zone euro, de 1,8% pour l’Allemagne, alors que les États-Unis devraient atteindre 2,5%.
Nous vivons une période d’austérité sans précédent : les dépenses publiques sont très serrées, elles baissent pour la première fois. Le déficit diminuera certes plus lentement qu’initialement prévu mais en même temps il faut relancer les investissements, les exportations et la consommation, même de manière modeste. Nous sommes au bord de la déflation (baisse des prix sans croissance voir avec décroissance du PIB). Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que ce n’est pas le moment d’éteindre le moteur de l’économie et de créer les conditions de la baisse du PIB. Un peu de bon sens que diable !