Après trois semaines de vacances, nous voilà rapidement rentrés avec l’AG de Français du monde (à laquelle je ne peux participer) qui élit ma collègue et amie Claudine Lepage comme présidente en succession de Monique Cerisier ben Guiga (je reviendrai sur la contribution exceptionnelle de Monique).
Puis nous abordons le PS et sa Fédération des Français à l’étranger (FFE). Nous élisons un nouveau trésorier, Procope Mamert, de Francfort. Débat sur la relance des sections et sur la nécessité de les voir se renforcer. Nous avons enfin le plaisir d’avoir en primeur l’analyse politique de la rentrée de notre Premier secrétaire national, Jean-Christophe Cambadélis. Deux préoccupations majeures : la situation de l’économie et du chômage. Le PS propose une approche modifiée du Pacte responsabilité en affectant 4 milliards d’euros à l’investissement des collectivités locales, en poursuivant les baisses d’impôts des ménages pour 4 milliards en 2016 et le même montant en 2017 (à travers une baisse de la CSG sur les bas salaires). Enfin nous demandons que l’effort fait pour restaurer la compétitivité des entreprises soit maintenu (18 milliards en 2016 et 20 milliards en 2017) mais soit réalisé sous la même forme que le crédit d’impôt recherche avec une contrepartie claire et un engagement de l’entreprise. Pour le moment le gouvernement ne s’est pas engagé par rapport à ces propositions et fait en quelque sorte la fine bouche. Le PS sera-t-il capable de l’amener à ces engagements ? Autre préoccupation : l’attitude désordonnée, l’absence de stratégie cohérente et les contradictions des écologistes, du PC et de Mélenchon. Ne voulant plus de l’union, y compris pour les élections régionales, où nous gérons les régions ensemble depuis 6 ans avec un bilan positif, ces formations préparent la désunion de la gauche, sa défaite assurée. Ils préparent ainsi un Front national en tête au premier tour avec la difficulté à laquelle nous serons confrontés au second au moins dans deux régions (Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte d'Azur) soit de soutenir la droite (ex UMP) soit d’être tenus pour responsables de la victoire de l’extrême droite !