La femme est à l’honneur mais pas seulement en ce jour ! Le gouvernement et sa majorité mettent les bouchées doubles pour atteindre un objectif d’égalité entre les femmes et les hommes. À la lumière des événements récents, la parole féminine se libère et l’engagement est nécessaire. Mais la France ne se contente pas de suivre la tendance : le Président de la République fait de la question des droits des femmes une priorité de son quinquennat et souhaite faire avancer « la diplomatie féministe ».
Afin de « ne rien laisser passer », le gouvernement agit en conséquence. Il a ainsi alloué un budget de 530 millions d’euros à la cause.
Par ailleurs, la loi du 3 août 2018 a verbalisé le harcèlement de rue. Tout agissement sexiste peut dorénavant être caractérisé comme un délit. De plus, afin d’affaiblir le cyber harcèlement, des plateformes en ligne sont mises en place pour favoriser la dénonciation et l’accompagnement des victimes. L’éducation est mise en avant : il s’agit bien de la première étape qui forge les mentalités de nos enfants. Par conséquent, l’accompagnement est mieux contrôlé, et les cours d’éducation à la vie affective et sexuelle sont consolidés. En ce qui concerne le monde du travail, les grandes entreprises de plus de 1 000 salariés avaient jusqu’au 1er mars pour s’expliquer sur les potentiels écarts de rémunération, ou de promotions internes. Si certaines ont réussi brillamment (Alstom), d’autres n’ont pas respecté les échéances. Ainsi, pour une égalité complète, des structures telles que la mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains, ou encore le Conseil consultatif ont été mises en place.
En effet, les images marquantes de la réunion du Conseil consultatif pour l’égalité entre les femmes et les hommes à l’Élysée le mardi 19 février dernier en sont la preuve. Il s’agissait pour Emmanuel Macron, et Marlène Schiappa - Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations – de présenter les moyens de la France en vue du G7 qui se tiendra à Biarritz au mois d’août. Étaient présents de prestigieuses personnalités, Emma Watson (Ambassadrice de ONU Femmes), Nadia Mourad (militante irakienne, prix Nobel de la paix), mais aussi la réalisatrice Lisa Azuelos et le médecin Denis Mukwege (gynécologue, militant droits des femmes et prix Nobel de la paix). La réunion a été orientée sur l’accès à l’éducation, le harcèlement de rue, les victimes de violences notamment le viol comme arme de guerre, et la lutte contre le cyber-harcèlement face aux GAFA. Cette réunion très populaire sur les réseaux sociaux a permis une diffusion généralisée de la cause. Le président Macron veut des mesures concrètes et a débloqué 120 millions d’euros à cette fin.
Si la route est encore longue, l’initiative présidentielle doit être saluée. La protection des femmes et l’égalité sont définitivement en marche ouvrant ainsi une voie juste pour les femmes en France mais aussi dans le monde.