La jeunesse nous interpelle avec ses manifestations tous les vendredis pour une planète propre et respectée.
Elle a raison de dire que dans 30 ans, nous ne serons plus là mais eux vivront avec la planète que nous leur aurons « léguée ». Et leur diagnostic est sans appel : les choses se dégradent rapidement : pollution des airs, des mers, envahissement du plastique, espèces animales et végétales menacées d’extinction. Ils y ajoutent aggravation des inégalités sociales, situation des femmes et des petites filles, pays en situation de faible développement, ...
Notre génération, ceux qui sont aux responsabilités, n’a pas encore pris toutes ces questions en charge. Notre culture, c’est le taux de croissance économique, la création d’emplois, le « mieux vivre » matériel et le « toujours plus » de consommation... Nous sommes focalisés sur ces questions et sur les difficultés lourdes que sont le Brexit, les impérialismes chinois et américains, la faiblesse de l’Europe.
Nous devons répondre à leur interpellation qui est raisonnable, qui demande plus de discipline à tous et chacun, qui passe par des actions simples et personnelles de la vie quotidienne. De ce point de vue, elle en remontre aux gilets jaunes non seulement par une démarche non violente à la Gandhi mais par les actions concrètes qui sont mis en avant et la cohérence des objectifs. Mais nous devons aussi développer des politiques globales dans les domaines de la mobilité, de l’isolement thermique, des emballages...
Oui vraiment, ils nous montrent le chemin : écoutons Jules, Augustin, Liam et Alexandre !
