Le plan pauvreté à 8,5 milliards d’euros annoncé en septembre 2018 prend forme. La secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, Christelle Dubos, déclare la mise en place du dispositif « cantine à un euro ».
Il s’agit de permettre aux familles en difficulté de ne payer le repas à la cantine de leurs enfants qu’à 1€, et d’offrir des petits déjeuners gratuits pour tous. Cette mesure vise à s’attaquer directement « aux racines des inégalités ». Elle concernera jusqu’à 10 000 communes. Le dispositif devrait débuter dès le 17 avril dans huit académies tests (Amiens, Toulouse, Montpellier, etc). Puis ce sera généralisé en septembre sur tout le territoire.
L’accès à l’école est un droit gratuit et universel. Pourtant, les contours familiaux et sociaux respectifs des élèves sont très différents et des disparités au quotidien peuvent se ressentir. Ce dispositif s’inscrit ainsi dans une démarche de renforcement du principe de solidarité nationale, en l’intégrant concrètement dans le quotidien des familles. Il recouvre donc le respect de la vie privée des familles et la confidentialité de leur situation socio-professionnelle ou problèmes personnels ainsi il impose l’équité comme norme universelle.
De belles mesures cristallisant l’école comme un lieu de refuge où chaque enfant peut s’épanouir et s’enrichir voire s’échapper de son quotidien familial qui peut être parfois difficile. Nous espérons que les prochains projets du plan pauvreté seront portés avec la même sensibilité et la même énergie.