Il aura fallu attendre dix ans pour que les municipalités prennent la décision de diminuer les taux des taxes d’habitation et foncière qui ne cessaient d’augmenter.
Alors, réponse directe à la crise des gilets jaunes, ou prise de conscience locale, à un an des municipales, l’initiative est la bienvenue. Notons que cette volonté s’inscrit aussi dans la suppression progressive en trois tiers de la taxe d’habitation pour 80% des français du gouvernement.
Ainsi, une baisse de 0,3% en moyenne a été constatée en 2019 dans les villes de plus de 100 000 habitants, et de 0,2% dans les villes moyennes. Il faut également souligner les baisses conséquentes du taux sur le foncier bâti. Pour prendre quelques exemples, la ville de Sète qui disposait d’un taux supérieur à 30% a diminué celui-ci de 10%, pareillement Nîmes a réduit son taux de 8,1% sachant que son taux de base se situait entre 25 et 30%.
D’autre part, et puisque les besoins d’une ville évoluent au cours du mandat, la contribution fiscale plus ou moins lourde des habitants est sujette aux évolutions économiques, et à l’aboutissement des objectifs de campagne. Il est rassurant de voir que les maires s’en saisissent et agissent publiquement.
Quoi qu’il en soit, nous pouvons nous réjouir de ces taux. Ils montrent que les élus locaux participent à la politique de baisse de la pression fiscale du président de la République.