Les dernières statistiques sur le chômage viennent de tomber ce lundi. Quelle heureuse nouvelle ! Depuis 10 ans, la France enregistre son taux de chômage le plus bas. Au cours de l’année 2019, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a reculé de 3,3%. Concrètement, c’est près de 120 000 demandeurs d’emploi sans activité en moins par rapport à l’année précédente.
À mi-mandat, Emmanuel Macron peut se prévaloir d’un bilan encourageant sur le chômage. Cette baisse du chômage est à considérer au regard de 3 motifs : la hausse des stages et des formations (86 100 personnes supplémentaires en 2019 par rapport à 2018, soit une hausse de 14%), un nombre plus important de reprises d’emploi déclarées à Pôle emploi (+70 500 personnes, soit une hausse de 5,5%) et une augmentation des cessations d’inscription pour défaut d’actualisation (+47 400 personnes, soit une hausse de 1,7%).
Les camps adverses accusent le Gouvernement de maquiller les chiffres à coup de radiation de Pôle Emploi, il n’en est rien. Selon la Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares), il n’y a pas de hausse massive des radiations sur l’année (1 500 radiations supplémentaires en 2019, soit une hausse de 0,3%).
La politique de lutte contre le chômage continue avec notamment le plan de formations pour chômeurs de longue durée ou jeunes sans qualification et par l’augmentation du taux d’emploi des seniors. On peut également noter que les jeunes choisissent de nouveau les voies de l’apprentissage.
La réforme de l’assurance-chômage, quant à elle, se met progressivement en place. Malgré le durcissement des règles d’éligibilité à l’assurance-chômage, les inscrits à Pôle Emploi ont été informés en amont et sont conscients des nouvelles mesures établies. L’accompagnement de l’aide à la reprise de l’emploi sera plus rigoureux rendant le marché du travail de nouveau accessible et dynamique.