La classe moyenne en France a longtemps été considérée comme « oubliée ». La question sociale tourne bien plus autour de la classe populaire et le chômage endémique, oubliant ainsi les ménages aux revenus moyens.
Ces derniers souffrent aussi de la conjoncture politique et pourtant selon le dernier rapport de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les mesures du budget 2020 vont profiter aux ménages actifs. Selon les calculs de l’OFCE, cette hausse du pouvoir d’achat de l’ordre de 5 milliards d’euros va profiter à 70 % des ménages français. Parmi ces mesures, se trouvent notamment la baisse de l’impôt sur le revenu et de la taxe d’habitation, la réforme de l’allocation-chômage, et le changement du calcul des aides au logement.
La politique fiscale d’Emmanuel Macron fait controverse, taxé de « Président des riches », on lui reproche bien souvent de favoriser les plus aisés au détriment des plus modestes. Pourtant, l’ambition première du Gouvernement est le retour à l’emploi et à la valorisation de l’emploi par l’augmentation des revenus.
Il est indiqué dans le rapport de l’OFCE que 10 % des plus modestes perdraient nettement en pouvoir d’achat. Toutefois, le rapport annexé au budget 2020 démontre au contraire que le niveau de vie des moins aisés a augmenté de 2,3 % depuis 2017. Le Gouvernement défend sa position précisant que le rapport de l’OFCE ne prend pas en compte l’augmentation du taux de recours pour la prime d’activité dont les effets sont pourtant notables. Les ménages modestes seront les premiers à bénéficier du retour à l’emploi. De plus, 580.000 postes ont été créés depuis le début du quinquennat. Preuve, une fois de plus, qu’Emmanuel Macron fait de la lutte contre le chômage sa priorité.
Il faut donc relativiser l’étude de l’OFCE en nous réjouissant de ne plus voir les classes moyennes stagner au niveau de leur pouvoir d’achat.