Gérard Collomb prépare depuis longtemps un accord politique avec la droite (Les Républicains) pour la métropole et la mairie de Lyon.
Le premier tour a été une gifle monumentale pour lui et les écologistes sont en position forte pour les deux scrutins, en particulier pour la ville de Lyon. Collomb aurait pu chercher une alliance avec eux : ce ne serait pas choquant pour les électeurs et la ligne politique de LaREM est censée faire un grand espace aux questions d’environnement, d’écologie, de logement, ...
Mais Collomb a rompu avec LaREM, avec le Président et il n’a qu’une ambition, garder sa ville. D’où cette combinaison (combine) avec LR : je garde la ville, « ma » ville, je te laisse la métropole.
Cela sent un peu le poisson pas frais et nous avons l’air malin avec nos discours sur le changement, la nouvelle démocratie, le ni ni, ...
Il n’est pourtant pas le seul à danser le tango argentin à LaREM. Celle-ci serait-elle finalement comme les autres ? Les « puristes » ou ambitieux la quittent et vont fonder des groupuscules à l’Assemblée nationale. Une longue expérience m’a appris que cela finissait toujours dans la trahison et le ralliement à la droite. Très peu pour moi qui continue naïvement à penser que l’on peut trouver de bonnes idées à gauche comme à droite.
Il nous reste Emmanuel Macron, ses engagements européens, sa capacité à battre l’extrême droite et l’extrême gauche. Il a certes beaucoup penché à droite mais ces derniers temps, il a visiblement redressé la barre. Je m’en réjouis et continuerai à le soutenir. Non, Lyon (capitale de la France catholique) ne vaut pas une messe !