C’est un moment difficile pour les Français et les Européens : après la première vague de la Covid et le confinement, nous pensions souffler, retrouver le chemin des loisirs, des réunions, des cafés, du sport, du spectacle.
Et voilà qu’il n’en est rien, qu’une deuxième vague, plus tueuse que la première (300 à 400 morts par jour) se répand partout en France et en Europe, frappant tous azimuts : les villes et les campagnes, les jeunes, les personnes âgées, les vulnérables, …
À cela s’ajoute la menace terroriste qui est à son niveau le plus élevé et qui peut sévir n’importe quand, n’importe où.
Reconfiner n’est pas en débat : nous n’avons pas d’autre alternative pour faire baisser la pandémie de 30000 à 5000 cas nouveaux par jours. C’est d’ailleurs le choix de la plupart des pays de l’Union (Allemagne, Espagne, Belgique, Italie, Grèce, …).
Mais c’est lourd à porter psychologiquement, économiquement, socialement. Ceux qui sont seuls le seront encore plus. Nous savons que ce sont les plus démunis qui souffrent le plus, que la Covid accroît les inégalités et cela est injuste pour les jeunes qui ont l’impression d’être « sacrifiés ».
Nous avons mis en place des plans de soutien aux entreprises sans précédent, de même pour les aides sociales. L’ensemble des écoles, collèges, lycées resteront ouverts et les entreprises fonctionneront. Nous devons faire face, respecter les mesures barrières, montrer les ressources du peuple français qui a montré par le passé sa capacité à se relever des pires situations, à s’unir dans ces temps graves de l’Histoire.
Si nous le faisons, et je ne doute pas qu’il en sera ainsi, alors nous passerons Noël en famille, ensemble.