Ce matin les téléscripteurs crépitent non-stop et même Joe Biden s’interroge. Jean Luc Mélenchon vient d’annoncer sa candidature à la présidentielle (française).
Mais il est prudent le bougre : il ne se donnera au peuple français, lui qui est la République, la Nation, le bruit et la fureur, que si 150.000 honnêtes citoyens signent pour le soutenir.
C’est évidemment une leçon de démocratie, puisque dans son particule (petit parti) « les insoumis », on ne vote pas pour désigner les candidats : on fait ce que dit le patron. Des fois que d’autres Insoumis aient eu des velléités, car cela ne manque pas d’ego démesurés et de grandes gueules dans leur petite crèmerie.
Ce que dit Hollande en direction de Macron « il est trop seul », « il décide de tout », et qui est vrai, s’applique bien à Mélenchon.
Un départ si tôt dans le calendrier a le mérite de coincer les sociaux traîtres, les staliniens, les verts tendres, tous cherchant à diviser la vraie gauche, Lui. En même temps (eh oui), on sait que dans les courses de vitesse sur piste, celui qui démarre le premier sert de « lièvre » aux autres et finit coiffé au poteau.
Mais peut être est ce pour se donner l’occasion de se sortir des différents guêpiers dans lesquels il s’est fourré : la violence contre les magistrats, les manipulations financières douteuses, son esprit anti-européen, nationaliste et cocardier, pro-islamiste, hostile, par principe, toute législation présentée par la majorité, expliquant « la dérive autoritaire voir préfasciste du régime ». 18 mois ne seront pas de trop !
Je disais Joe Biden s’interroge car la défaite de Trump tombe en même temps : y aurait-il un lien ? Mélenchon reprendrait il les grands thèmes bien connus du chômeur de la Maison Blanche ; l’aiderait-il à se relancer avec QAnon, les évangéliques de tout poil, les négationnistes et toute cette cohorte ? Non vraiment je ne peux y croire !