Le séminaire gouvernemental qui s’est tenu hier, mercredi 13 janvier, a été l’occasion pour le gouvernement de réaffirmer sa résolution à lutter contre la crise sanitaire ainsi que sa volonté de réformer le pays.
Alors que nous nous tenons face à un obstacle historique majeur, le gouvernement a assimilé le fait qu’il doit aux Français à la fois persévérance, mais également cohérence et transparence, afin de lutter contre la défiance et le déclinisme qui prend parfois notre pays.
Les échanges ayant eu lieu se sont articulés autour de deux axes. Le premier était la crise sanitaire, qui paralyse tant l’activité, mais qui ne doit pas pour autant rendre obsolète le deuxième axe, celui de la promesse faite aux Français en 2017 : celle de réformer le pays. À l’instar du déclenchement du plan France Relance, réformes et crise sanitaire ne sont pas forcément contradictoires : la crise, bien que malheureuse, a rapidement engagé la transition numérique française ainsi que l’urgence d’une législation plus rigoureuse sur le climat.
De surcroît, la nouvelle arme dont dispose maintenant la France pour faire face à la covid-19, celle de la vaccination, offre une promesse d’espoir quant à la fin de la crise. Il est donc crucial de continuer à mettre en œuvre le projet de redressement du pays et de l’émancipation des citoyens. Plusieurs réformes sont ainsi engagées dans les prochains mois. Celles-ci sont rassemblées en quatre priorités :
- travail et productivité, avec, notamment, l’implémentation de France Relance ;
- le régalien, avec la tenue du Beauvau de la sécurité et le futur Projet de loi confortant les principes républicains ;
- l’écologie, avec le projet de loi issu des travaux de la convention citoyenne pour le climat ;
- et, enfin, l’égalité des chances, avec des mesures présentées dans les prochaines semaines.
Cette ambition réformatrice s’est déjà traduite par beaucoup d’actes en 3 ans et demi. La mise en ligne du baromètre de l’action publique a permis de le rappeler. Il est vrai que les réformes ne sont cohérentes que si elles sont ancrées dans les territoires, et que chacun et chacune puisse en voir les bénéfices. Cet outil de transparence et d’accélération des réformes du gouvernement va dans ce sens, et je m’en réjouis.