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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

Mercredi je suis invité à l’université d’été du MEDEF à Jouy. Speech d’ouverture très fin d’Herman Van Rompuy, le président du conseil européen. On l’a souvent sous estimé, considéré comme un poids plume de la politique.

Van RonpuySi Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, chantres de la suprématie du pouvoir des États sur tout ce qui peut se rapprocher du fédéralisme, l’ont mis à la tête du Conseil européen, c’est parce qu’il ne peut guère leur résister. Et pourtant, il fait son « bonhomme » de chemin, à la manière flamande : discrètement, sans grandes envolées lyriques mais finement.

Un des patrons, libéral, – ce qui est normal – a souligné, lors de la séance des questions, que la Belgique n’a pas de gouvernement depuis plus d’un an et que cela marche quand même (sous entendu, les gouvernements ne servent à rien). Réponse de Van Rompuy, ancien premier ministre libéral : c’est une erreur de croire cela. La Belgique est gouvernée d’abord par son Parlement fédéral qui prend les grandes décisions (par exemple, la participation à des opérations extérieures). Et la Belgique étant un État fédéral, elle a des gouvernements et des parlements régionaux forts qui gèrent l’essentiel. Fermez le ban !

Pour le reste, ambiance convenue : beaucoup de PME se plaignent de la difficulté d’obtenir des concours bancaires de quelque nature que ce soit. Mais les entreprises du CAC 40 ne se plaignent guère : +10% de profits au premier semestre, à 46 milliards d’euros. La crise, ce n’est pas pour tout le monde !