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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

La presse économique y va de son couplet : « comment sauver l’euro ? » Cette idée fausse a la vie dure et contribue au mauvais climat général. Il a pourtant suffisamment d’autres raisons de s’alarmer de la dégradation de l’économie et du social.

Crise de l'euroRevenons aux fondamentaux comme on dit : l’euro se porte très bien, aujourd’hui à 1,25 dollar pour un euro. Cette devise est devenue en 10 ans la seconde du monde, reconnue partout, assurant la stabilité des échanges entre les pays membre de la zone euro, évitant à certains, et c’est particulièrement vrai pour la France, des dévaluations face à la détérioration de leurs balances commerciales. Il n’y a aucune crise de l’euro bien au contraire. Il y a une crise des dettes publiques des États, il y a une crise de la croissance économique.

L’État français apporte sa garantie, pour 20 milliards, au Crédit Immobilier de France. Vénérable institution plus que centenaire, sa fonction est essentiellement de financer de logement social et les HLM. C’est une mauvaise nouvelle au moment où le gouvernement veut augmenter la construction de logements sociaux. Après Dexia, qui prêtait aux collectivités locales pour leurs investissements, un second outil d’action sociale disparait.

La grève du personnel navigant se durcit à Lufthansa. Ils réclament 5% d’augmentation de salaires alors qu’on leur en propose 3,5%. C’est le monde à l’envers : les syndicats et la direction d’Air France ont, eux, négocier un accord à moyen terme sur l’emploi et les salaires. Tout ne serait donc pas parfait dans le modèle allemand ?