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Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.

Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021.
Ce site est une image à la fin de mon mandat.
Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.

Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr

Merci de votre visite.

Richard Yung
Octobre 2021

L’euphorie post-électorale qui a suivi la large victoire de la Coalition de la gauche radicale (Syriza) aux législatives grecques de ce dimanche 25 janvier 2015 n’a pas fait long feu.

SyrizaHier matin encore, la plupart des dirigeants politiques français, M. Mélenchon et Mme Le Pen en tête, se félicitaient de ce vote dans une optique de récupération politique assez grossière. Quelques heures plus tard, on apprenait qu’Alexis Tsipras choisissait de s’allier au parti souverainiste de droite, Les Grecs indépendants, pour former son gouvernement. Quel désaveu pour l’extrême-gauche française qui voyait dans la Grèce un exemple à suivre !

La raison de ce rapprochement est connue : les deux partis sont unis dans leur rejet des politiques d’austérité imposées à la Grèce par la Troïka. Mais cette préoccupation économique commune laisse très vite place à un grand écart social et sociétal comme l’illustre les propositions de chaque parti sur l’immigration : régularisation des sans-papiers d’un côté, fermeture des frontières de l’autre. L’accord de gouvernement qui sera conclu risque d’être ténu et de ne pas durer longtemps tant cette alliance parait contre-nature.

Certains se consolent en voyant dans le choix de Syriza une forme de réalisme politique qui donne la priorité aux questions économiques sur le reste. D’autres prétendent que Syriza joue un jeu et prépare déjà une autre coalition ou une nouvelle élection qui lui donnerait la majorité absolue. Ces excuses ne suffisent pas à masquer une réalité terrifiante : le leader de la gauche radicale, aux allures de premier de la classe investi dans l’humanitaire, a choisi de s’allier à un parti nationaliste dont le dirigeant est connu pour ses propos racistes, islamophobes, antisémites, homophobes et pour ses démêlés avec le fisc. On croyait M. Tsipras en quête de respectabilité, lui qui avait adopté un discours plus policé et euro-compatible à la fin de sa campagne. L’illusion aura fait des déçus, ici comme en Grèce.