Le débat est clair. La législation française, suivant en cela l’Allemagne, prévoit que les chauffeurs routiers européens opérant en France, doivent être rémunérés au minimum au SMIC français. C’est une des conséquences de la loi Macron.
Pour de sombres raisons juridiques (il y a ambiguïté dans le droit européen), la Commission a décidé de poursuivre la France. C’est en fait sous la pression des pays d’Europe de l’Est, gros pourvoyeurs de transports routiers à prix cassés, que la Commission abandonne ainsi sa défense des travailleurs détachés.
Au moment où le Brexit sonne comme une accusation forte contre l’Union européenne et la Commission européenne, cette dernière serait mieux inspirée de défendre les droits sociaux des travailleurs pour créer enfin un mouvement de soutien dans les peuples européens.
Le gouvernement français a indiqué de la manière la plus claire qu’il combattrait cette position de la Commission.