Pas vraiment pour les actionnaires de Banco Popular, la 6ème banque espagnole.
Celle-ci a en effet été vendue, dans la nuit du 6 au 7 juin, pour 1 € à la banque Santander. Et ce malgré une évaluation boursière de 3 ou 4 milliards. C’est une décision de la BCE qui, pour la première fois, a utilisé les mécanismes de sauvetage que nous avons mis en place au niveau européen et national.
La BCE a estimé que les actifs toxiques (beaucoup immobiliers) détenus par la Banco Popular la mettaient en danger et deux lignes de liquidité de 2 milliards ont été dépensées en quelques heures, signe que les déposants retiraient leurs dépôts.
Nous savons comment ce genre de situation se termine habituellement : par un sauvetage par l’État, une nationalisation et la contribution involontaire de chaque contribuable.
Cette fois-ci, ce ne sera pas le cas. Ce sont d’abord les actionnaires (en fait des banques et des institutions financières) qui paieront.
Un peu de justice en ce bas monde, ce n’est pas si mal !