Les nouvelles du front ne sont pas bonnes, du moins pour celles et ceux qui pensent qu’un accord entre l’Union européenne et la Grande Bretagne est préférable à la soi-disant « liberté » des relations.
Le négociateur européen, Michel Barnier, est pessimiste : les discussions n’avancent pas et Boris Johnson a redit de la manière la plus formelle qu’il ne demanderait jamais un report de la mise en œuvre du Brexit après le 31 décembre 2020.
Il semble que la volonté britannique soit de retrouver « la totalité de sa souveraineté et de son indépendance ». Donc pas d’accord sur les conditions égales de concurrence, sur la pêche, sur la frontière irlandaise, sur la circulation des citoyens.
La demande reste pourtant pressante d’un accord de libre-échange avec libre accès au marché intérieur européen mais nous ne pouvons accepter que les normes sanitaires, techniques, la fiscalité, les droits de douane, ... soient utilisés contre nos entreprises.
Nous aurons une situation difficile puisqu’il faudra négocier les règles applicables à chaque produit et trouver une solution non seulement pour l’Irlande du Nord mais aussi pour l’Écosse qui veut rester dans l’Union comme le pays de Galles.
Chacun se demande comment l’économie britannique déjà durement atteinte par le Covid19 surmontera ce choc supplémentaire, qu’en sera-t-il de la City, et même des équipes de football anglaises si les joueurs européens doivent être considérés comme des joueurs étrangers qui ne peuvent pas jouer en Premier League ? Quel gâchis !