J’étais hier et aujourd’hui à Munich pour participer à un Congrès sur la propriété industrielle organisée par le Journal IAM. 450 congressistes, essentiellement des services brevets des grandes entreprises, quelquefois des PME les plus innovantes.
Beaucoup d’Américains car pour eux la propriété industrielle est le moteur de l’innovation et de la croissance économique. Des Allemands car nous étions à Munich, peu de Français et encore moins des pays méditerranéens, traduisant ainsi la carte européenne de l’innovation. Je leur ai parlé de la nécessité d’utiliser les coopérations renforcées pour faire aboutir des projets comme celui du brevet communautaire qui piétine depuis 40 ans. En aurons-nous le courage ? Je parle aussi de la nécessité de réfléchir à la répartition des taxes annuelles entre les offices nationaux et l’OEB : ce sont des sommes considérables (800 millions euros par an) et il serait bon que l’on ait un débat au niveau politique (ministres de l’industrie ou équivalents) pour décider de la meilleure utilisation de ces sommes versées par l’industrie.