Dans le prolongement de l’adoption de ma proposition de résolution européenne sur les enfants privés de tout lien avec leur parent européen à la suite d’un enlèvement commis par leur parent japonais, je me suis rendu à Bruxelles le 21 janvier.
Au Parlement européen, j’ai rencontré trois eurodéputés, à savoir Ewa KOPACZ (PPE), coordinatrice pour les droits de l’enfant et ancienne première ministre polonaise, Dominique RIQUET (Renew Europe), membre de la délégation pour les relations avec le Japon, et Laurence FARRENG (Renew Europe), membre de l’intergroupe sur les droits de l’enfant.
Mme KOPACZ m’a fait part de son intention d’adresser très prochainement une lettre à la commissaire européenne chargée de la démocratie et de la démographie, Dubravka ŠUICA, en vue d’attirer son attention sur la situation des enfants euro-japonais enlevés par leur parent japonais. Elle m’a également dit vouloir encourager la délégation du Parlement européen pour les relations avec le Japon à se saisir de ce douloureux dossier. Selon M. RIQUET, ce dossier n’a jusqu’ici pas fait l’objet d’un débat dans le cadre de la délégation.
Mme FARRENG m'a fait savoir qu'elle transmettra la résolution européenne du Sénat aux responsables de l’intergroupe sur les droits de l’enfant. Constitué par des eurodéputés appartenant à divers groupes politiques et différentes commissions parlementaires, l'intergroupe tient des échanges de vue informels et promeut les contacts entre les députés et la société civile. La coordinatrice pour les droits de l’enfant travaille en étroite collaboration avec cette instance informelle.
La commission des pétitions du Parlement européen a récemment déclaré recevables quatre pétitions relatives aux enfants victimes d'un enlèvement commis par leur parent japonais. Ces pétitions seront examinées le 19 février. Lors de cette réunion, les membres de la commission des pétitions débattront des suites à donner aux pétitions. Mme KOPACZ m’a indiqué qu’elle participera à cette réunion, au cours de laquelle elle évoquera les initiatives prises par le Sénat (voir l’article du 21 décembre 2019).
Je forme le vœu que le Parlement européen prête la plus grande attention aux préoccupations exprimées par les pétitionnaires et adopte une résolution allant dans le même sens que celle du Sénat.