Sur le Brexit, ma position est dans ma déclaration en séance au Sénat le 24 février (voir ici).
Je suis favorable à la mise en place d’une Europe décidée à avancer vers une intégration beaucoup plus poussée dans les domaines de la défense et de la diplomatie, dans celle de l’éducation, ...., par exemple avec les 6 pays fondateurs.
Ceci ne devrait pas empêcher une zone tarifaire, douanière de libre échange à laquelle le Royaume-Uni adhèrerait avec les autres pays de l’EEE.
Par contre le noyau dur serait une gouvernance forte de la zone euro couvrant les politiques monétaires (BCE et autres) ; mais aussi les politiques budgétaires et d’investissement à coordonner et un rapprochement fiscal (sur 20 ans)
L’affaire devrait avoir un exécutif fort (un ministre des finances et du budget), un Trésor commun. Ils rendraient compte régulièrement devant une formation élue (forme à débattre), propre à la zone euro.
Ad augusta per Europa
Les contacts que j’ai me laisse penser que beaucoup de citoyens européens, de tous les pays, et dans des proportions significatives sont prêts à s’engager ainsi.
Offrir une perspective ambitieuse, audacieuse, pleine de force et d’énergie à venir, tracer une perspective pour la jeunesse d’Europe voilà qui nous élèverait au-dessus du débat morose et décourageant que nous vivons actuellement. Ce serait la meilleure réponse au discours ambiant fait de populisme, de critique systématique, de pessimisme et de négation.
Nous pourrions enfin avoir un débat et une action « projet contre projet ».