Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.
Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021. Ce site est une image à la fin de mon mandat. Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.
Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr
Merci de votre visite.
Richard Yung Octobre 2021
Déplacements à l'étranger
Lors de mes voyages à l’étranger, je rencontre les Français établis hors de France grâce à des permanences à l’ambassade ou dans les consulats, des rencontres dans le réseau culturel, des visites de lycée français, des conférences dans les chambres de commerce... Je rencontre aussi nos concitoyens qui m’accueillent toujours très chaleureusement. À mon retour à Paris, je traite les différents dossiers soulevés par les expatriés français lors de ces rencontres.
Vous trouverez ici les comptes rendus de mes différents déplacements à l’étranger.
Je commence mes visites par l’école du Petit Lotus Bleu où je suis accueilli par Karin Gerstner, directrice, et la trésorière du comité de gestion. Abrité par la Montessori Sunrise, une école chinoise à vocation internationale, ouverte en septembre 2006, elle scolarise les tout-petits de la maternelle au CP (37 élèves maintenant, 65 prévus à la rentrée) et compte ouvrir le niveau supérieur chaque année. La moitié des leçons se fait en chinois et l’autre en français, de manière successive. Son homologation par l’AEFE est en cours. C’est une initiative de parents pour garder une école située en centre-ville. Le coût de la scolarité est de 5500 € par an. C’est une très belle réalisation qui promeut un vrai bilinguisme à l’âge où les enfants apprennent facilement. Le principal souci est que l’école risque d’être victime de son succès et que des locaux plus grands devront être trouvés dans deux ou trois ans. Se posera également la question du rapprochement avec l’école franco-allemande.
Dès mon arrivée je rencontre des représentants des enseignants du lycée français, du centre culturel et du comité de gestion parental. Comme partout, le lycée doit croître et un terrain adapté est recherché avec l’aide des autorités vietnamiennes. Le financement sera assuré conjointement par l’AEFE pour le terrain, et les parents. La difficulté qui reste à résoudre est celle de la forme juridique qui est actuellement celle d’association française loi de 1901. Il est nécessaire de trouver la forme juridique de droit vietnamien qui soit la mieux appropriée ou sinon d’envisager le passage en EGD. Les enseignants du centre culturel à la suite d’un changement de contrat sont dans une situation juridique complexe, où ni la justice vietnamienne ni la justice française ne veulent se saisir de leur cas contre leur employeur (Etat français).
A mon arrivée le 1er avril, je suis accueilli par Christian Ramage, consul général adjoint et par mon ami René Aicardi, conseiller AFE de la circonscription. Le soir, réunion de section au bar « le rideau » tenu par Christophe, l’un de nos membres. Débat avec une vingtaine de nos camarades sur les élections présidentielles en France.
Courte visite électorale au Liban, où les résultats du premier tour ont été décevants : 52 % pour Sarkozy, 25 % pour Bayrou et 15 % seulement pour Ségolène, alors même qu’elle s’y était déplacée il y a peu et y avait pris des positions favorables à la paix et au dialogue entre toutes les parties.
Entretien avec Jean-Marc Châtaignier, ambassadeur, en compagnie de Jean-Daniel Chaoui, Conseiller à l’AFE et Pascal Farines, président de FDM-Madagascar. Sont évoquées la crise politique qui paralyse le pays depuis plus d’un an, les perspectives de solutions qu’offrent les élections législatives de mars, et les conséquences économiques désastreuses de cette crise à cause du gel des aides internationales (sauf celles de la France) et la fermeture d’entreprises.