Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.
Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021. Ce site est une image à la fin de mon mandat. Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.
Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr
Merci de votre visite.
Richard Yung Octobre 2021
Europe
« La vieille Europe ; elle ne revivra jamais : La jeune Europe offre-t-elle plus de chances ? » Cette citation, pourtant ancienne, de Chateaubriand n’a jamais été aussi actuelle qu’aujourd’hui. Nous sommes à un moment clé où il faut prendre les bonnes décisions pour que l’Europe ambitieuse que nous appelons de nos vœux existe enfin.
Vous trouverez ici mes articles exposant ma vision de l’Europe.
Je reviens sur ces déclarations récentes de Montebourg et de Le Guen aux relents anti allemands. Inutile de dire combien je les trouve inopportunes, injustes, bêtement stigmatisantes. Blesser l’autre, surtout quand on sait qu’un accord est inéluctable et qu’il n’existe pas d’alternative, c’est une faute politique de première grandeur.
J’essaye de lire le discours prononcé hier à Toulon par le président Sarkozy sans préjugés mais ce n’est pas facile. C’est en effet le discours non pas d’un chef de l’État mais bien celui d’un candidat. Tel a été son choix : tester des thèmes de campagne (appel à plus d’effort et plus de travail, stigmatisation des socialistes, des 35h et de la retraite à 60 ans) et ne rien dire sur l’Europe puisque tout est renvoyé aux discussions à venir avec Mme Merkel mais sans que l’on sache sur quels sujets. La seule chose sûre c’est la préférence donnée par la France à l’intergouvernemental, en opposition donc avec les solutions dites fédérales qu’esquisse Mme Merkel. Donc concrètement pas plus d’Europe mais un binôme franco-allemand qui donne le la.
Deux jours à Londres en début de semaine et des contacts avec un certain nombre de parlementaires britanniques du Labour me donnent des sujets d’inquiétude. Les dirigeants m’ont donné l’impression d’être très tièdes sur l’engagement européen du Labour. Ils ne veulent plus être le parti qui parle « pour l’Europe » à une opinion publique britannique qui plus que jamais est, pour le moins, eurosceptique.
Une prise de position du groupe Spinelli (publiée dans Libération du 21 octobre), intitulée : «un sursaut fédéral devient urgent ». C’est exactement ce que je pense : il nous faut sortir « par le haut » de cette crise de gouvernance économique et financière.
Mercredi je suis invité à l’université d’été du MEDEF à Jouy. Speech d’ouverture très fin d’Herman Van Rompuy, le président du conseil européen. On l’a souvent sous estimé, considéré comme un poids plume de la politique.