Je vous souhaite la bienvenue sur ce site archive de mon mandat de sénateur des Français hors de France.
Mandat que j'ai eu l'honneur de faire vivre de 2004 à 2021. Ce site est une image à la fin de mon mandat. Vous y trouverez plus de 2 000 articles à propos des Français de l'étranger. C'est un véritable témoignage de leur situation vis-à-vis de l'éducation, de la citoyenneté, de la protection sociale, de la fiscalité, etc. pendant ces 17 années.
Je me suis retiré de la vie politique à la fin de mon mandant en septembre 2021, je partage désormais mes réactions, points de vue, réflexion sur https://www.richardyung.fr
Le 25 mai dernier, seuls 4 électeurs français sur 10 ont participé au scrutin européen. En réussissant à mobiliser son électorat sur ses thèmes traditionnels, le FN est le seul parti qui tire profit de cette abstention massive. La réaction ne s’est pas fait attendre : plusieurs parlementaires, dont mon collègue Roland Povinelli, ont pris des initiatives visant à rendre le vote obligatoire. Qu’en penser ?
Cette semaine à l’initiative du gouvernement britannique (ils ont un secrétariat d’État à la propriété intellectuelle), de l’Office des marques d’Alicante (OHIM) et de la commission, s’est tenue une réunion d’un grand nombre d’acteurs de la lutte anti contrefaçon de nombreux pays européens et du monde.
Au moment où vont commencer les commémorations du début de la Première Guerre mondiale, il me semble important de rappeler le rôle que les soldats africains y ont joué. Je partage avec vous une intervention que j’ai eu l’honneur de faire au Sénat le samedi 7 juin.
François Hollande a de quoi se réjouir des cérémonies du 70ème anniversaire du débarquement de Normandie. Et de fait ; la fête fut belle : 22 chefs d’État, de beaux militaires effectuant de belles manœuvres, la musique martiale, républicaine et même un piper accompagnant Lord Lovat à Pegasus Bridge. Manquait un représentant des peuples africains qui se sont battus aux côtés de la France : j’y reviendrai mardi.
Nous vivons un moment difficile. Ceux d’entre nous qui se sont engagés pour la construction européenne, pour une Union européenne construite sur le fédéralisme sont découragés. Ces idées sont aujourd’hui considérées comme obsolètes, irréalistes. Les critiques pleuvent sur l’Union, bureaucratique, lourde et incapable de répondre aux défis de la croissance économique, de la politique étrangère et de peser dans les affaires du monde. Des économistes supposés brillants prônent la sortie de l’euro.
Accusation de prosélytisme pro-mariage pour tous à l’encontre d’une ministre visitant une classe, dénonciation de l’enseignement de la « théorie du genre », polémique déclenchée par le président de l’UMP autour d’un livre pour enfants, organisation des « Journées de retrait de l’école », volonté d’entraver la mise en place des rythmes scolaires en dépit de la loi : j’ai le sentiment désagréable que l’école est devenue en quelques mois le théâtre des luttes idéologiques et politiques qui déchirent la société française.
Je m’explique clairement sur ce point : je vote le pacte de responsabilité, même si je suis ce soir-là à Munich pour la campagne des conseillers consulaires.
Il n’est dans mon habitude d’agiter le chiffon rouge et de céder aux sirènes protectionnistes de certains mouvements de protestation pour lesquels « commerce », « libre-échange » ou « États-Unis » sont des gros mots. Pour autant, je regarde avec beaucoup de réserves le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) actuellement négocié par Bruxelles et Washington.
Ce que l’on craignait tout en espérant que cela ne se produise pas a bien eu lieu dimanche ; le Front National est en passe de gagner son pari en ayant conquis dès le premier tour Hénin-Beaumont et en arrivant en tête dans dix-sept communes de plus de 10.000 habitants.